Champagne à hauteur d’homme, hauteur de coeur rêvant de liberté et de plaisir

Niché en creux de coteaux, surplombé par la forêt, Écueil, sur les sols sableux du Thanétien supérieur, est le lieu où Brice Allouchery écrit une histoire libre et sincère, portée par l’élan du cœur et la passion du vin – celui que l’on partage.

Il n’a pas hérité d’un domaine tout tracé, mais d’une mémoire familiale et d’un goût pour le vin – celui que l’on partage entre amis, celui qui parle sans artifices. Brice grandit à Écueil, au milieu des vignes, dans une famille de vignerons coopérateurs. Son arrière-grand-père faisait du vin. Pas seulement du champagne, mais aussi du Coteaux Champenois, élevé en tonneaux et mis en bouteille à la maison. Si Brice n’a jamais goûté ces vins, leur souvenir, transmis par les récits familiaux, l’a marqué et est devenu une boussole.

Une mémoire de gestes simples, d’un rapport direct et sincère au vin, qui guide aujourd’hui sa propre aventure.

Très tôt, Brice comprend qu’il n’est pas fait pour le cadre rigide. L’apprentissage par cœur, très peu pour lui. Ce qui le guide, c’est l’observation, le ressenti, la découverte, le partage.

Adulte, il suit d’abord une autre voie. Puis, au fil des rencontres, des dégustations et des discussions entre amis, une idée germe, une envie prend racine, là sur le coin d’une table où les bouteilles de champagne se dévoilent : cette envie, c’est celle de vinifier.
Son chemin se construit alors à l’écoute du vivant – celui des vignes, du vin, des gens.

En 2018, il se lance et commence à vinifier presque en secret ; pour voir, pour prouver à son père et un peu à lui-même qu’un autre champagne est possible. Moins de contrôle pour un vin plus libre, plus vivant ; un vin qui parle vrai.

Il avance pas à pas. En 2021, il quitte la coopérative pour commencer à vinifier un hectare. Il expérimente, affine, cherche son rythme et suit celui de la vigne. 

UNE HISTOIRE DE VIN, DE COEUR ET DE LIBERTÉ

Aujourd’hui, sur ses 3,83 hectares, Brice cultive son vignoble en respectant le rythme du sol et des plantes : plus aucun désherbant, des couverts végétaux naturels, des labours qui permettent de restituer la matière organique de ces derniers, et une quête de justesse.

La cave, elle, est un prolongement du même esprit : levures indigènes, pressurage, un unique pompage, élevages longs en fûts, peu de soufre. Il vinifie comme il vit : avec curiosité, honnêteté, passion.
En 2026, il pressera chez lui – une étape importante vers l’indépendance totale.

À ses côtés, Mathilde l’accompagne avec bienveillance, intuition et exigence. Elle observe, questionne. Elle est son ancrage discret, la présence essentielle qui soutient l’aventure. Elle donne un regard complémentaire. Elle est la complicité essentielle.